CAB n°30 | Nouveau départ

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Un nouveau départ se traduit ces derniers jours par l’arrivée d’un nouveau blog à la vitrine particulière puisqu’il s’agit d’un nouvel élan pour la gestion de l’écriture, une forme d’approche différente avec des outils de recherche toujours plus profond. Je pense qu’écrire revient à se remettre en cause de façon constante tout comme à semer le doute. Le fait d’avoir des idées politiques ne veut pas dire être dans une "croyance". Cela paraît primordial, car comme je le disais dans un billet :

Le problème repose dans les différents débats, certains vivent dans des "bulles" où la radicalisation des algorithmes s’avère néfaste.

Chaque jour qui passe s’avère comme une épreuve au travers de l’analyse d’une société entièrement décadente non pas dans le sens de la morale, mais dans le sens qu’elle a renié les valeurs fondatrices de "l’esprit républicain". Par ailleurs, je parle très souvent de l’arc républicain, un axe réactionnaire qui se revendique de la République comme les Républicains allemands ou américains. Dès lors, le fond de la pensée qui les anime n’a pas vraiment un intérêt pour améliorer les conditions des citoyens, mais une petite minorité, c’est-à-dire des actionnaires et des "hyper-riches". Pour la population, une diversion est connue, ils surfent la création d’un courant qui appelle à oppresser toutes les minorités afin de soumettre au nom du "wokisme" avec son lot d’antisémitisme régulier. Étonnant non ?

De cette manière, je conçois aussi que sur la question de l’antisémitisme après avoir lu un texte de "Juives et Juifs Révolutionnaires" (JJR), je pense aussi que je vais moins commenter les dérives antisémites afin de rester dans une approche la plus objective tout comme la plus neutre. Je crois que cette décision devient nécessaire et apparaît comme une certaine suite logique de mon approche vis-à-vis du judaïsme de façon générale, mais aussi du peuple en tant que structure. Ces mots étant terminés, je laisse place aux concernés de nous orienter vers la démarche pour une société sans discrimination et sans rejet de l’autre.

J’écris pour rédiger des approches nécessaires au travers de nombreuses démonstrations afin de soutenir clairement la question de l’effondrement via une crise systémique (ou structurelles) du capitalisme. Or, je constate qu’après une dizaine d’années, le capitalisme a une sale gueule, mais il est toujours debout. Chaque jour passant démontre aussi que le capitalisme s’associe très bien avec les courants extrêmes (Macronisme, Ciottisme, Lepénisme ou même zemmourisme). En effet, il a besoin du versant conservateur et réactionnaire pour créer une diversion afin de comprimer les salaires, les travailleurs et accroître la plus-value.

On a vu également au cours de ces dernières années, un accroissement des dissolutions sous prétexte de lutte en faveur de la République et de son renforcement. Pourtant, force est de constater que le gouvernement peut sortir ses muscles afin de carresser dans le sens du poil son électorat conservateur, mais une chose est certaine : la dissolution d’une idéologie n’existe pas. Dès lors, il s’agit d’une mise en avant afin de neutraliser le débat politique. Je le conçois de cette manière précise que l’emblème de dissoudre le "Soulèvement De la Terre" (SDT) s’avère représenter tout ce que la république peut rejeter comme valeur salvatrice, mais cela rappelle surtout que le gouvernement de Daladier a fait pareil avant la Seconde Guerre Mondiale. Or, les idées n’ont pas été dissoutes, bien au contraire, elles continuent de vivre même près de 70 à 80 ans plus tard. Cela montre effectivement que la loi contre le séparatisme représente entre autres une loi scélérate. Pour les progressistes, l’abrogation de cette loi devient nécessaire afin de sortir d’un "arc républicain" pour retrouver les "vraies valeurs républicaines". En effet, il semble nécessaire de déconstruire ce chauvinisme réactionnaire au travers d’un nationalisme ouvert comme le mettait en avant le Général de Gaulle.

Je pense que pour dissoudre une idéologie afin de la faire sortir du champ républicain et l’annihiler totalement, la question des sciences sociales demeurent un vaste champ d’étude pour mieux la comprendre et la diaboliser. Or, le vocabulaire visant à considérer que les opposants au régime sont des "terroristes de l’intérieur", cela rappelle étrangement le discours de Georges W. Bush. Pourtant, nous ne sommes pas en guerre contre des citoyens de la République, nous sommes en opposition contre certaines idées. Cependant, les mêmes personnes souhaitant dissoudre les mouvements d’opposition sous prétexte que ces derniers ne leur plaisent pas, ouvrent grand les bras à l’extrême-droite. Coïncidences ?

La question du travail gratuit pour l’entreprise pose un véritable dilemme et un enjeu de taille. Dans l’esprit des capitalistes, le marché via des croyances spirituelles arrive à créer des demandes de façon autonome. En effet, nul besoin d’une entreprise au travers d’un carnet de commandes, car ce dernier a toujours été considéré comme un coût. Dès lors, la richesse produite dispose d’un coût, notamment au travers de la production. De cette idée, les libéraux ont combattu l’esclavage, mais les néolibéraux y donnent un certain sens dans la feuille de route. Ainsi, les "néolibéraux" entament toujours une dialectique centrée autour de valeurs obscurantistes et ne comprennent même pas ce qu’ils font.

Il semble constant de remarquer au travers d’un effort fourni en sirotant tantôt un café, tantôt red cola (le coca anticapitaliste, car ce dernier a été créé par les communistes comme dans le film Goodbye Lénine). Ce film m’avait marqué, car il articulait une grande partie d’un "socialisme ouvert", c’est-à-dire une "démocratie ouvrière" en somme.

Dans la maison où je vis, j’ai deux plans de travail avec deux ambiances différentes, deux approches complémentaires. L’un s’avère une approche au niveau macro, l’autre de façon micro. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, cela démontre qu’au travers de cela, il s’agit de s’initier dans le cœur de la rédaction des articles, mais dans une ambiance différente. Révolution et Libertés a subit près de trois déménagements.

Finalement, on se rend compte de façon substantielle que le blog aura encore des dizaines de décennies de travail devant lui. Il convient de défendre la souveraineté populaire face à une souveraineté nationale où cette dernière s’avère s’articuler autour d’un chauvinisme nauséeux à l’image du niveau du débat politique, mais cela ne semble pas forcément surprenant. Les néolaïcs et les néorépublicains s’inscrivent au travers de cette dynamique.

Posté le 20 juillet 2023 par Pierre Le Bec