La dissolution du mouvement "les soulèvements de la Terre" au travers d’un axe inscrit dans la défense de "l’arc républicain" soulève de nombreuses questions sur la vision autoritariste de l’Etat, mais aussi symbolise le cœur même des dérives en matière de torsion juridique. Je pense comme beaucoup de personnes progressistes que le néolibéralisme portent en lui l’ensauvagement et le barbarisme. Les discours dangereux des ministres tout comme ceux du gouvernement rappellent très bien ceux des régimes illibéraux.
Il paraît que la France apparaît comme une grande démocratie aux yeux de nombreux consultants extérieure. Elle n’en est qu’un régime bananier où le culte du président s’avère nécessaire, mais aussi au travers des différentes corporations comme la FNSEA qui contrôle l’ensemble de l’agriculture et qui cogère le monde agricole avec des violences et des missions commando sous la bienveillance des "commissaires politiques". Ils sont secondés par la CR, organisation proche de Marine Le Pen.
Dans une approche, les différents groupuscules d’extrême-droite collaborent de façon férue avec les fonctionnaires du ministère régalien pour faire régner l’ordre. Récemment, durant les émeutes ayant suivi l’assassinat de Nahel par un ancien néovoltigeur, cette collaboration n’a pas vraiment surpris le gouvernement qui voulait restaurer l’autorité et la soumission de la jeunesse. D’ailleurs, cela ne surprendra pas les discours de Gabriel Attal à ce sujet rêvant de faire de l’Éducation un organe de la propagande du régime. Prisca Thévenot, nouvelle secrétaire d’Etat à la Jeunesse et au SNU pose aussi de nombreuses problématiques. En effet, le SNU ne peut qu’être vu comme une forme d’endoctrinement à la sauvagerie, le barbarisme et la décivilisation. Nommé différemment, cela a pour référence également au travers des "Jeunesses Macronistes". Il s’agit de casser et d’humilier la jeunesse.
L’éducation nationale pointée du doigt par l’arc républicain et ses alliés d’extrême-droite débouche à une vision assez sensible : aucune dissolution n’est envisagée, car le travail de proximité avec ces derniers pour renforcer l’autoritarisme s’inscrit dans l’utopie guerrière et de militarisation de la société. Un pouvoir au service des puissants de ce monde ne peut que déboucher avec une proximité de ceux qui rêvent effectivement d’une pacification totale au travers des ratonnades, c’est-à-dire des méthodes barbares policières. Mais que voulez-vous, c’est "Français, c’est la police française". Dans ce sens, faire confiance à ces fonctionnaires s’avère "nul et non avenu". Le "contrat social" n’existe pas avec ces derniers. De cette manière, je défends de façon constante une auto-organisation des citoyens comme la "garde nationale de Paris" au travers d’une démocratisation partout où cela s’avère possible. Cela apparaît contraire aux valeurs de "l’arc républicain" qui impose une vision romanesque de la France, pour créer un roman révolutionnaire.
Au travers de cet élément, on se rend bien compte que la division entre les différents citoyens au travers de "l’arc républicain" se retrouve une matière substantiellement qui se retrouve opposée dans nos valeurs. De cette façon, l’idée même de revivre ensemble au travers de nos différences repose sur une vision progressiste. Or, ces dernières décennies, le pouvoir s’est déplacé à la droite du roi et de son conservatisme. Pourtant, on se retrouve avec des conservateurs et antiscientifiques, assez draconiens. Ils peuvent railler clairement le fait de hurler en boucle à l’islamogauchisme, mais objectivement, ils peuvent hurler que nos quartiers populaires sont gangrénés par le communautarisme comme le souligne Eric Ciotti, dont son ambition se retrouve à vouloir détruire l’ensemble de ces quartiers popuilaires sous des prétextes fallacieux afin de soutenir le populisme et l’outrance absolue. Je le disais déjà dans différents billets. Ce n’est pas des territoires perdus de la République, c’est tout simplement la République qui nous a parqués ainsi ne voulant pas de nous.
De cette façon, au coin de mon appartement et lisant qu’on ne peut dissoudre un soulèvement, pas plus qu’une idéologie, cela semble effectivement cohérent. Pour autant, le déni climatique de la part de l’extrême-droite au pouvoir prend effectivement un autre sens. Chaque jour passant sous la "République" vidée de son contenu et de sa substance, nous sommes face à quelque chose d’assez inerte. La répression contre le mouvement écologiste par l’appareil de l’Etat implique les éléments assez naturels de défense des intérêts du "vieux monde". Or, il s’avère que le groupe "LAFARGE-DAESH" [1] condamné à des amendes très lourdes permet de voir où les intérêts de l’Etat se trouvent, c’est-à-dire dans une cimenterie djihadisée. Ainsi, le vert de l’écologie terrifie les procureurs et les juges tout comme les commissaires politiques, mais le vert de djihadisme ne fait ni chaud, ni froid à ces derniers. De cette façon, le choix du gouvernement est réalisé. Un vrai gouvernement "républicain" aurait démantelé "LAFARGE".
Finalement, on se rend bien compte que les différentes organisations de la société qui veulent en découdre avec les écologistes sont souvent celles qui se battent pour le déni climatique et les réseaux de la haine. Coïncidence ?