un journalisme sans conscience
Ainsi, la « carte » de presse que les idiots débiles du macronisme, car il était une de ces personnes qui pensaient qu’Emmanuel Macron allait aider les handicapés, alors qu’il conchiait sur notre sort au travers d’un validisme rance. Cela permet aussi de couper l’herbe sous le pied de nombreuses enquêtes réalisées par des bénévoles sur leur temps libre. L’information professionnelle a certes des valeurs et des principes, mais au vu de sa décadence vers une information de comptoir et toujours plus réactionnaire, il semble nécessaire de faire des choix. Dans ce sens, la presse dispose d’un véritable socle nécessaire, mais aussi les réseaux sociaux et en particulier les "réseaux de la haine" comme Twitter ou Gab, et Threads plus récemment.
Dans ces circonstances, je me rends bien compte que l’heure apparaît comme grave. Elisabeth Borne a beau dire que « le RN est l’héritier de Pétain », mais en même temps détruit et sape l’ensemble de la démocratie parlementaire afin que les différentes lois ne soient plus soumises au Parlement en revenant aux « Ordonnances » et au « 49-3 ». Cela rappelle très bien les différents « décrets-lois » ayant précédé l’Allemagne Nazie et Philippe Pétain. Autrement dit, Elisabeth Borne laboure le terrain pour que l’extrême-droite s’y installe et crée des jurisprudences constitutionnelles. Le réveil risque d’être brutal pour beaucoup de personnes ayant cru qu’il fallait faire un barrage contre l’extrême-droite alors que concrètement, le meilleur allié de l’extrême-droite se retrouve à n’être autre que les « Macronistes ». De ce point de vue précis, les « castors » peuvent se mordre les doigts. Un barrage s’avère nécessaire, mais lorsqu’il amène des homophobes, des antisémites et des transphobes alors ce n’est plus un barrage, mais le recyclage des idées de l’extrême-droite, car c’est bel et bien cela l’objectif d’un barrage transformer l’eau en énergie.
Je me rends compte aussi qu’après un millier d’articles, l’idée majeure que j’en retire progressivement s’avère également reposer sur une certaine forme de déni continu. Les chiffres globaux sont mauvais et ceux qui sont utilisés s’avèrent trompeurs. Dans ce contexte, certains journalistes s’inscrivent comme des agents au service de la communication présidentielle et des différents ministères comme les journalistes de préfecture. Dans ce sens, des questions éthiques ne peuvent qu’exister.
De ce fait, j’ai toujours pensé que la carte de presse ne faisait à aucun moment le journaliste. Nonobstant, cet élément, nombreux sont les pigistes, c’est-à-dire des personnes étant payées à l’article ou au projet. Le métier se précarise progressivement au travers de la recherche d’un nouveau modèle économique. La compression salariale requiert progressivement le métier de journaliste comme celui de n’importe quel salarié. Or, un média de quelconques appartenances (sauf à l’extrême-droite) a une vocation d’informer selon une ligne éditoriale bien précise. En fonction des valeurs promues, il ne serait pas surprenant que la ligne économique y soit collée. Dans les journaux néolibéraux, les journalistes ne sont que des facteurs d’ajustement pour garder les bénéfices, mais pas vraiment des éléments internes de l’entreprise, car en économie, le travail coûte de l’argent connu sous le nom de « coût du travail » d’après les différents monologues patronaux. Ainsi, il est préférable pour ces derniers de faire intervenir des personnes externes à l’entreprise afin de faire baisser les différents coûts de l’entreprise et agréger toujours plus de profits.
Pendant ce temps, la praxis s’inscrit dans une approche où dans la bataille culturelle contre la dérive progressive des « républicains » (d’où les références à l’arc républicain) vers la sortie des valeurs républicaines sous couvert de république se retrouve dans une approche par le contrôle de la presse. De cette manière, les journaux sont conçus comme des outils d’information d’une part, mais aussi à véhiculer des idées politiques au travers d’une ligne éditoriale toujours plus conservatrice. Le groupe Bolloré s’inscrit dans une approche de diffuser le poison séparatiste, mais lorsqu’un ministre y déclare que la chaîne d’information s’avère d’extrême-droite, le président de la République reste silencieux et le congédie au remaniement sans même un seul soutien. Cela permet de démontrer que le macronisme s’avère dissoluble dans l’extrême-droite, car il n’a aucune colonne vertébrale. Pourtant, la diffusion des idées de la peste brune apparaît tellement avancée que les positions d’Emmanuel Macron s’inscrivent dans une vision conciliante et prête à collaborer avec Marine Le Pen et Eric Ciotti. Dans ce sens, le lecteur comprend que la situation apparaît tellement grave que sans un sursaut contre "l’arc républicain" alors la France sombrera dans une dystopie raciale et religieuse.
Pourtant, il s’avère constant que le rôle du journaliste revêt dans cet épisode assez funeste de l’Histoire moderne. En effet, la parole permet de soutenir des thèses dangereuses rappelant non sans
Le journaliste se retrouve au travers d’une mission consistant à celle d’informer. Pourtant, je suis conscient que l’action des blogueurs et blogueuses dérangent du fait qu’ils ont pour souvent un regard critique et a priori avec un focus subjectif débridé. Pour autant, l’idée de revenir à une défense des corporations au niveau de ceux qui rédigent des blogs paraît nécessaire, juste et inscrit dans l’air du temps. En effet, le processus d’écriture s’avère reposé sur une approche très similaire. Toutefois, ce qu’il change repose sur une approche afin de représenter les intérêts des blogueurs. Je pense que ce projet ne paraît pas forcément surprenant, mais a pour ambition de montrer que les lois doivent évoluer. Pourtant, je me doute bien que l’idée ait certes une approche novatrice, car il y a de nombreux blogueurs et certains en font leur métier. Certes, ils ne sont pas nombreux, mais il existe.
Et moi dans tout cela ?
Dans ces circonstances, il semble nécessaire de se baser sur la question fondamentale qui serait celle de la "recherche de la vérité" tout comme celle de la "contradiction". Dans un monde, où l’aseptisation des idées sous couvert d’une neutralité déformée de toute subjectivité (et d’objectivité), on se rend progressivement que la société du spectacle prend un virage afin d’accéder à une approche où le "one-man-show" confère un éloignement de l’information. L’extrême-droite porte aussi ses outils pour verser dans un complotisme à l’image des libertés qu’ils défendent, c’est-à-dire aucune. Cela me rappelle que les antivaxs d’hier s’avère très proche des suprémaciste, c’est-à-dire ceux qui hurlent au "wokisme" du matin au soir. Étonnant non ?
J’y développais ces propres mots qui peuvent surprendre de nombreux d’entre vous qui n’êtes uniquement de passage :
Les anciens de RT France (une antenne du Kremlin) étaient également des journalistes (avec des cartes de presse). En ce sens, l’accréditation d’un journaliste via la “carte de presse” (qu’il faudra supprimer un jour) ne fait pas de lui un “journaliste”.
Un jour, il faudra se rendre à l’évidence que j’ai tout de même longuement mûrit le projet.