Usul se revendique d’une gauche ouvertement spéciste s’inscrivant dans une ligne productiviste et a fortiori climatosceptique. En effet, ce vidéaste, qui travaille aussi pour Mediapart s’est fait connaître pour des débats d’une gauche, mais se retrouve à s’exclamer pour l’héritage d’une maison (la valeur de 150 000 euros). Dans un contexte où les discriminations augmentent, la « cause animale » s’avère être pointé du doigt par des personnes vivant parfaitement bien.
Pourtant, il décide de s’attaquer à un seul individu, mais ne s’attaque pas à la Fondation Brigitte Bardot, dont Laurence Parisot voulait prendre la direction. Étonnant non ? En fait non, il préfère toujours les petits individus en les jetant en pâture au travers d’une campagne de cyberharcèlement comme le font les personnes d’extrême-droite. Cela montre bien également que la logique « saucisse - pinard » de Fabien Roussel a l’air de bien fonctionner. Il aura les références qu’il mérite, mais d’une certaine manière, il convient de sortir Usul du Futur afin de le faire parler comme en 1848 où le manifeste du Parti communiste y voyait déjà une lutte bourgeoise. Mais si l’animalisme ou l’antispécisme s’avère être une lutte bourgeoise en raison de la discrimination des animaux.
Usul continue aussi d’utiliser le réseau « X » (ou XXX) d’Elon Musk faisant fi d’être présent sur un réseau d’extrême-droite comme un bourgeois. Cela ne paraît guère étonnant, mais aussi, cela confirme qu’il s’apparente également comme un privilégié. En effet, il n’aura peut-être aucun problème avec la ligne suprémaciste de celui qui veut faire de Twitter, un réseau à la gloire de l’ultraconservatisme. Peut-être finalement, qu’il se comporte en tout état de cause comme un bourgeois. Cela tombe bien quand Usul décédera, on prendra tout son pognon pour financer la cause animale et aux luttes écologistes (car ce sont les mêmes luttes).
Il faut rappeler que de nombreuses personnes comme lui ont pensé la même chose sur les questions liées au racisme et aux luttes LGBTI+. En tout état de cause, on est toujours le privilégié de quelqu’un d’autre. De cette façon, les sciences sociales et la sentience ont largement permis de comprendre un certain nombre de choses vis-à-vis des animaux non-humains. En niant les avancées scientifiques, car il considère que le bien-être animal comme une approche de riche. Cela rappelle également que le conservatisme au sein des courants progressistes n’a rien à apporter. Il semble faire le ménage comme une approche clairement optimale. En refusant les différents liens entre animalisme - écologisme - post-capitalisme, Usul s’enfonce dans une approche réactionnaire. On est ce que l’on écrit. Après, il peut jeter à la fosse aux lions les véganes. Il en reste pas moins qu’avec son morceau de bidoche, il paraît comme un con, c’est-à-dire le Con du Jour.