Depuis que j’ai commencé à me faire à être animateur dans une perspective professionnelle sur le long terme, j’ai compris progressivement d’année en année que j’avais une grande panne dans l’écriture. Je pense que j’ai fait le tour de tout ce que je voulais défendre. Je n’ai plus la même adrénaline de l’écriture, la même excitation ou encore les mêmes ambitions. Parfois, je pense que j’ai un certain blues comme cette musique que je passe très souvent dans les émissions sur Radio Progrès et de ses partenaires.
Dès lors, je semble persuadé que le temps radiophonique devient nécessaire même s’il coûte une sommes bien plus importante en termes de licence, le rapport aux auditeurs semble totalement différent. Les auditeurs écoutent alors que sur mes articles, je n’ai aucune interraction, c’est digne d’un lac de montagne. Je ne conçois pas cela dans la vision, dont j’ai fais du blog et les motifs qui m’ont
Dans ce sens, je pense objectivement que le temps du défaitisme révolutionnaire devient intense. On ne croit plus dans les jours meilleurs, car le président de la République nous affame avec la bénédiction de la bourgeoisie. Le pognon de dingue s’avère extrêmement important, mais à force d’écouter les manches d’une classe et des entreprises, nous sommes arrivés à un stade infernal. Chaque mandat présidentiel et législatif, c’est près deux fois le budget de l’Etat qui est versé aux entreprises. On assiste à grand gavage. Or, par conviction, j’ai toujours été contre le gavage autant des oies, des canards et autre animal. Mais ce gavage se traduit par une hypocrisie, plus on donne à cette caste précise, plus la dette se creuse et plus il faut sacrifier sur l’hôtel de l’austérité, ceux qui font tourner le pays ?
Chaque jour qui passe, je vois les difficultés quotidiennes. Je me rends compte qu’elle empire chaque jour un peu plus. Les néolibéraux et néoconservateurs s’acharnent afin de saccager le « bien commun » et la « chose publique », car ils ne sont pas républicains, mais partisans de l’arc républicain. Pour eux, le modèle s’inscrit dans trois variantes : la monarchie de droit divin, le bonapartisme et le pétainisme. D’ailleurs, Emmanuel Macron souhaite faire un troisième mandat. Étonnant non ? Quelle différence finalement avec Vladimir Poutine, Xi Jinping et bien d’autres dictateurs ? Faut-il le nommer à vie ? Faut-il instaurer une monarchie présidentielle de droit divin comme en Corée du Nord ? Ces questions sont nécessaires, car lorsque certains élus veulent mettre un portrait en grand format dans les mairies, nous ne sommes plus dans le débat politique, mais bien dans le culte de la personnalité.
Souvent, je pensais que je grossissais les traits de ce que j’écrivais. Aujourd’hui, au travers des 1200 articles que j’ai rédigés un plus d’une décennie, le constat est amer. Le néofascisme se lit sur les visages de nombreuses personnes. La forme pourrait être originale, mais reste le même, c’est-à-dire : l’ordre, l’ordre et l’ordre. Il s’agit par ailleurs de la nouvelle devise du macronisme. Cette idéologie n’a aucune pudeur et s’inscrit même dans le recyclage de ministre antisémite et faisant la promotion de Barrès ou encore du concordat antisémite de Napoléon Bonaparte.
Chaque jour qui passe, nous nous enfonçons vers une direction que les électeurs n’ont pas choisie à savoir le vote contre l’extrême-droite qui s’est transformé progressivement dans un vote en faveur d’un parti reprenant une grande partie de ses thèses. Je le conçois clairement, je ne suis pas de ceux qui ont voté Emmanuel Macron au second tour. Aussi, il a fait tout ce qu’il ne devait pas faire. Chaque jour qui passe, je constate la méprise de ces adhérents et de ses fanatiques d’élus me conforte dans cette prise de position. Dès lors, il semble nécessaire de dire les choses et de les nommer pour mieux avancer : le macronisme est un dérivé du lepénisme. Les macronisme sont les dérivés des enfants de Pétain, même si Elisabeth Borne a eu sa famille massacrée par les nazis et les pétainistes. Quand on a des valeurs qui luttent contre l’antisémitisme, elle ne devrait pas nommer un ministre antisémite étant passé par l’Action Française. C’est à partir de ce moment précis qu’on constate aussi la proximité d’Emmanuel Macron avec les thèses ultralibérales d’un certain Jean-Marie Le Pen, notamment de son programme : Europe, Le Pen, Liberté.
Je pense que la société dans laquelle j’écrivais autrefois n’existe plus. Le monde change rapidement, il semble nécessaire de s’adapter afin d’adapter les outils de communication au travers des époques. Or, nous vivons une profonde permutation. Le temps de la lecture des longs articles semble s’être soustrait à une période où tout se réalise au travers de l’audiovisuel.